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Pincement discal : que faire pour éviter ce phénomène ?

la douleur inflammatoire due au phénomène de pincement discale peut être handicapante à la longue qui empêche la personne de vivre normalement ces journées et son quotidien.

Le pincement discale ou tassement discale étant due à un vieillissement des cellules vertébrales et leurs déshydratations, certains gestes peuvent en être la cause ou bien l’aggraver.

La connaissance de ses gestes va justement vous permettre de les éviter et d’adopter une méthode préventive afin d’éviter tout phénomène de pincement discal.

Qu’est-ce qu’une hernie discale, exactement ?

Un disque qui glisse est un disque dont la hauteur a diminué au sein du disque intervertébral. Il se produit fréquemment comme l’un des symptômes de la discopathie dégénérative. Les disques situés entre les vertèbres l5 et s1 (pincement l5 s1) et L4L5 sont ceux qui subissent le plus fréquemment un pincement discal. Cependant, le pincement peut toucher de nombreux disques et être situé au niveau cervical, dorsal ou lombaire.

On parle de pincement global lorsque l’ensemble du disque est aminci. (Le pincement local est le terme utilisé pour décrire la partie amincie du disque. Le disque s’affaisse à la suite de l’atteinte). L’asymétrie est également possible. C’est la détérioration du disque qui conduit à son affaissement.

Symptômes

Selon le Dr Steffen Queinnec, chirurgien orthopédiste à la clinique Geoffroy Saint-Hilaire, il n’est pas rare qu’un tassement discal se traduise par un conflit radiculaire ou par une cause neurologique. Les symptômes peuvent inclure une gêne sévère et persistante au niveau du cou ou du bas du dos, selon l’endroit touché. En outre, la maladie peut avoir des effets plus étendus, comme des douleurs musculaires.

Causes

Certains gestes de notre quotidien peuvent réellement nous être dangereux à la longue et nous provoquer le phénomène de pincement discale. Les causes peuvent varier en fonction de l’endroit où se trouve le disque pincé. Les principales raisons sont :

  • la déshydratation,
  • un apport insuffisant en oxygène
  • Le disque intervertébral vieillit et s’assèche en raison d’une évacuation insuffisante du gaz carbonique. L’effet favorise alors la dégénérescence progressive du disque et la perte de ses qualités d’amortissement, ce qui provoque ce que l’on appelle la discopathie dégénérative.
  • Une hernie discale peut résulter de toute maladie des disques intervertébraux :
  • L’usure des disques peut se produire à différents niveaux de la colonne vertébrale à la suite de certaines affections dégénératives, comme l’arthrose ou les hernies discales ;
  • Les maladies infectieuses et inflammatoires peuvent également provoquer une inflammation des disques intervertébraux.

D’autres facteurs sont davantage liés à nos comportements malsains et à notre mode de vie :

  • le fait de soulever et de porter trop de poids fréquemment, surtout lorsque cela est fait de manière incorrecte ;
  • une mauvaise posture lorsque l’on reste assis pendant de longues périodes ;
  • Les sports excessifs impliquent un entraînement fréquent et intense.
  • Limitations mécaniques au travail, à la maison ou dans la voiture ; stress et épuisement qui aggravent les symptômes.

Qui et quand dois-je consulter ?

Le patient doit d’abord parler à son médecin s’il ressent une gêne, et celui-ci lui recommandera probablement d’abord des analgésiques ou des anti-inflammatoires. Mais le médecin orientera le patient vers un rhumatologue si la douleur ne disparaît pas après dix ou quinze jours de traitement. En cas de lombalgie persistante ou récurrente, ce médecin peut recommander des examens approfondis pour identifier la cause de la gêne. Il peut notamment recommander un bilan postural. Les radiographies et l’IRM sont fréquemment utilisées dans les évaluations initiales, selon le médecin. En cas d’incertitude sur une éventuelle indication chirurgicale, le patient peut être envoyé chez un spécialiste de la colonne vertébrale (orthopédiste ou neurochirurgien), qui saura déterminer l’indication en fonction des circonstances.

Le patient peut également demander l’avis d’un masseur-kinésithérapeute pour des massages, d’un ostéopathe qui peut traiter les douleurs lombaires par des manipulations osseuses ou musculaires douces et non traumatiques, d’un chiropracteur spécialisé dans les manipulations du dos, ou d’un acupuncteur qui peut traiter les douleurs dorsales en insérant des aiguilles dans des points spécifiques, notamment le long de la colonne vertébrale. Toutefois, notre interlocuteur ajoute qu’il est toujours conseillé de prendre un avis médical avant d’envisager des procédures, afin d’écarter les contre-indications.

Quels sont les tests à utiliser pour le diagnostic ?

Le diagnostic médical est posé. Le médecin commence par évaluer la mobilité et la souplesse du dos. Afin de mettre en évidence la discopathie et un problème potentiel comme une hernie discale, des radiographies du dos et plus tard une IRM sont effectuées. Cela montre clairement la différence de hauteur du disque et l’épaisseur de l’espace entre les vertèbres.

Soulager les effets d’une hernie discale

Bien que les remèdes changent en fonction de la raison sous-jacente, la prévention reste le meilleur moyen d’action. Nous vous suggérons :

  • de prendre des anti-inflammatoires (plutôt que de la cortisone) pour traiter la douleur, notamment lorsque la l5 ou la s1 est pincée ;
  • La physiothérapie, qui peut aider les muscles à se renforcer, à travailler plus efficacement et à compenser l’insuffisance du disque ; un massage effectué par un physiothérapeute peut aider les muscles à se détendre et peut aider à combattre les habitudes posturales désagréables, mais pas pendant une période de douleur aiguë.
  • Parfois, des intrusions contrôlées par radiologie sont prises en considération.
  • Après le traitement de la phase aiguë, des activités doivent être réalisées pour se concentrer sur le réajustement postural et le gainage.

Dans les situations graves, la chirurgie est la dernière option.

L’opération : Si oui, dans quelles conditions ?

Dans les cas graves où les traitements alternatifs n’ont pas réussi à apporter un soulagement, la chirurgie est la dernière option. La chirurgie fait partie des traitements, même si elle n’est généralement pas utilisée en premier recours, ajoute l’expert. Il est crucial, en particulier, que le patient ait fait un effort de rééducation physique efficace. L’intervention peut aller d’une libération légère de la racine à une intervention lourde comme la pose d’un disque artificiel ou une arthrodèse, selon les circonstances. Bien qu’il existe des risques associés à ces opérations, comme pour toute chirurgie, elles nécessitent une réflexion approfondie et le respect du processus de soins standard.